first year

grosse fatigue mais comme elle dirait: " de la bonne fatigue"

passé un tres bon week end. Long, occupé, mais pas préoccupée.

Jeudi: départ peu matinal pour aix les bains, on s'en fou, le but c'est de ne pas courir. La route impressione un peu, mais on s'y fait vite, le soleil n'est pas trop au rendez vous. garées en centre ville, pas beaucoup de tunes sur moi. on mange  bien gras, sans doute l'air de la montagne! Puis on se met a marcher, on dessine notre vie, des maisons dans lesquelles on se voit déja faire les 400 coups. Des gens qui nous décoivent, des vacances qui s'organisent dans nos tetes allongées sur la berge a n'écouter que l'eau toute proche et a jongler entre pull et t shirt. Le temps file mais on en profite. Mal au pieds. Le retour est plus rapide, envie de fermer les yeux et de la laisser faire, qu'elle m'emmene n'importe ou et que je ne me réveille qu'a l'arrivée, mais celle ci me ramene bien chez moi ou l'accueil est assez différent. Etre parti au lieu d'avoir bossé. Ouai, que ca m'ait fait du bien ou non, ca elle s'en fiche.

Vendredi: tot a la maison, cours de chant, jsuis contente du résultat meme si c'est un peu cher.  Gueulante avec ma mere que je fais courir de partout, ouai pourtant je l'avais prévenue. Arrivée a Vienne pour une répete annulée tout est fermé. On finit au bar avec un chocolat. 19h je débarque chez lui. Un peu de mal a le regarder dans les yeux, ca me fait byzar de le retrouver la apres tout ce qu'on a failli perdre. Pas trop le temps d'y réfléchir, j'enfile des talons pour la premiere fois et direction restaurant 4 étoiles pour l'anniversaire de sa mere et de sa tante.  Le genre d'endroit ou on se sent gené au début puis qui finalement vous donne votre petit degré d'importance. On mange excessivement bien et pas trop.
Je m'endors avec lui et meme si on ne se dit rien, ces gestes sont bien différents, jle remercie.

12h de sommeil.

samedi: prise de tete avec bito, on lui balance tout il se décide a fermer sa gueule et a ne pas nous répondre. Je crois qu'il a vu qu'il avait merdé. L'ambiance est tendue, on court beaucoup pour finalement pas grand chose. La salle est tellement petite que la batterie envahit tout, on regle tout au minimum possible, un peu ridicule mais ca nous apprend bien.
Un premier set laborieux. Les gens regardent de loin, on foire quelques reprises plus jouées depuis longtemps mais on devient plus confiant quand on les voit applaudir. Deuxieme set, la on prend notre pied. Je les regarde, et pense au chemin parcouru. Meme si on foire encore, on a beaucoup grandi et je me rend compte de la chance que j'ai de les avoir tous les 4. Les gens dansent un slow sur Tombée du ciel, no bravery et Respire. Ca me chamboule a l'intérieur, ce petit couple qui en profite pour s'embrasser longuement sur ce morceau, ce papy qui danse avec sa petite fille,  la gérante qui nous fait signe qu'elle adore. ouai boule dans le ventre parce que finalement si on enleve nos potes du public,  il reste des gens. Et puis meme, je me fou de leur avis, j'adore ce qu'on fait et cela passera toujours avant le reste.

3h30, on est chez Jon. j'essaye de dormir un peu mais le réveil sonne a 8h. Petit dej tres classe. Blondie adorerait cette maison je crois. Cuisine tres moderne avec un bar au milieu. beaucoup de plantes et de tableaux une jolie vue. Je me cale au piano puis on se regarde enfin la vidéo d'ampuis suivie de celle de samedi. Le changement est radical.  il semble que deux groupes différents soient entrain de jouer. on oppose radicalement la technique d'aujourd'hui, nettement meilleure a notre position sur scene qui semblait plus cool a l'époque. Ca remet tout le monde en place et ca fait du bien.

Oublié la fete des meres, elle me le reproche. les mots ne suffisent pas a parement. pas beaucoup dormi et mes révisions m'attendent. Une douche s'impose.

Derniere ligne droite....