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Face à ma vie

Face à ma vie
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1 juillet 2008

happy end


J'ai toujours apprécié les fins heureuses et celle de ce blog en est une. Je ne le fermerai pas, sans doute pour relire ce que j'ai pu écrire pendant ces années, me remonter le moral en quelque sorte.

Mon adolescence est passée, enfin peut être pas mais les soucis liés à celle-ci le sont! Fin d'IUT, un bel adieu sur lequel je ne reviendrais pas. 3 mois de stage explosifs, que je n'ai pas vu passer, un grand souvenir la encore du plaisir que j'ai pris à me lever le matin, des craquages hebdomadaires plus en fou rire qu'en colère, des gens très chouettes...

Je garde de bonne crise de colère mais cela vient sans doute plus de mon tempérament. J'ai plutôt tendance à tout péter autour de moi plutôt qu'en moi et même si je ne parle pas encore de tout, je pleure plus facilement sur une épaule qui me rassure. Je ne considère pas que j'ai grandi, je n'accepte toujours pas certains fait, j'ai juste changé et pris les devant sur les choses positives dans ce bas monde, et on sait combien elles sont peu nombreuses, j'ai laissé les cons s'entretuer, j'ai laissé la merde de côté, je crois que je fuis.

Le groupe traverse des hauts et des bas, mais a chaque fois on s'en relève et c'est le plus beau. Je dois être plus patiente et me laisser le droit à l'erreur, là encore ça viendra, pour l'instant profitons de tout ce qui est donné, l'album sortira en septembre, c'est décidé, on fera les choses comme il faut.

Vacances en perspectives, 3 mois, quelques jours au soleil, une semaine aux pays bas ( non pas que pour la défonce!!), il reste à gagner de l'argent mais je crois qu'on peut faire ça bien.

Des projets, un départ à Chambéry pour une dernière année en infographie. J'ai envie d'y être avec toi dans un petit chez nous, j'avoue que j'ai un peu peur vu ce que ça avait donné avec P. mais comme me le répète si souvent M. "Dans un couple on fait des concessions". C'est bien vrai.

Alors voila, je ne viendrais plus ici, peut être même qu'un jour j'oublierai le mot de passe de ce blog, mais je crois qu'il m'aura bien aidé tout au long de cette douloureuse période, il est grand temps de passer à autre chose et de profiter du temps qu'il reste. (carpe diem hein...)

Longue vie à vous tous qui vous êtes arrêtés ici, profiter du soleil, embrassez votre amoureux, faites des choses un peu folles et rigolez un coup....

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30 mars 2008

Angel


Retour à ce que je n'avais plus appelé maison depuis longtemps.

J'ai réinstallé mes affaires, j'ai fait du tri. Je reviens à mes 18 ans, et les petites lampes qui brillent dans ma chambre me rappelle des nuits de souffrances. Je retrouve des lettres que P. et moi nous sommes écrites pendant le lycée. Brusque flash back mais qui me prouve que j'avance même si je n'en ai pas toujours l'impression.

C'est fini, ces 2 putains d'années sont finies, avec elles beaucoup de soucis, pas mal de souvenirs qui commencent déjà à m'envahir à peine partie. J'en garderais des bons moments, des plus belles la vie chez F. ou des Bagels avec M. et C. de l'oral d'événementiel aux dossiers Dragifruiss... Je n'aurais aucun moments de nostalgie pour aucun des profs ni aucun des cours et j'insulterais encore un certain nombre de filles, mais maintenant que c'est finis ça va mieux.

Demain stage, un peu perdue comme toutes mes collègues je pense. Je sais que l'ambiance sera bonne, c'est plus au niveau boulot que j'espère avoir un projet concret, il faudrait pas que je me vautre pour l'oral...

J'appréhende un peu le retour à Vienne, je crois que j'avais déconnecté de tout et de tous, même si Lyon ne m'allait pas franchement mieux.

J'ai un peu peur de ce dont Cl. m'a parlé concernant l'apnée du sommeil. J'espère que ce n'est pas ça, je ne veux pas finir mes jour avec un appareil respiratoire la nuit. Je vais voir comment ça va passer pendant le stage...

Envie de Belgique, de voyage, de soleil, de route dans une décapotable la musique collée à ma peau...
Je suis fière du chemin qu'on a parcouru ensemble, je suis fière de ce qu'on a su abandonner toi et moi pour profiter de tout ce qui se passe maintenant.

J'attends le levé du soleil, en souriant cette fois...

23 mars 2008

listen up

Allez tous vous faire foutre, petits enculés d'organisateurs d'événementiels ou professionnel de mes 2 travaillant dans cet IUT.

J-7, je souffle, plus aucune pression, rien à branler à vrai dire, tout cela est fini, je vais commencer une vraie vie que j'aurais choisie avec les gens que j'aurais choisi...

Envie de musique, partout tout le temps, composer, cracher mes tripes sur un morceau.

J'ai envie de m'acheter:

Une guitare
Un pied de micro
Mon bouquin qui m'attend toujours
des fringues
un Mp3
un casque
une nouvelle coupe qui m'irait bien
Des meubles
De la déco
Un disque dur
un chien/chat
Des affaires pour jojo
un snowboard

J'ai hate que mon stage commence, hate de partir, hate de jouer le 3 avril.

Arretons de nous prendre la tete pour toutes ces choses qui n'en valent pas la peine et concentrons nous sur le plus important à partir de maintenant.

8 mars 2008

l'ogre


Fatiguée, je ne resterais pas longtemps.

Le temps passe, tout arrive très vite mais je n'arrive pas à voir le bout des choses. Encore encore des choses à prévoir, le monde adulte est trop responsabilisant pour moi, ou ai je ranger mon insouciance?

Beaucoup trop de boulot mais décidée à m'y mettre, de grosses journées, il faut que je m'y tienne si je ne veux pas tout recommencer.

Bonne répète ce soir. Byzarement je suis crevée mais la voix suis plutôt bien, toujours pas convaincu par Juan mais elle leur plait. La nouvelle déchire vraiment, c'est un style qui nous correspond bien. Toto nous sort les riffs dont il a le secret,ça me rappelle la terminale... Je ne sais pas pourquoi je pense à mon père. Je me dis que j'écrirais bien sur lui même si ça a été vu et revu. Je pensais à un ogre, c'est grand, impressionnant et ça fait peur, parfois c'est gentil mais ça n'en reste pas moins un ogre dont il faut se méfier.

E. me raconte ses problèmes de cœur, je voudrais bien lui donner le déclic pour qu'elle quitte ce mec qui l'a fait plus souffrir qu'autre chose et en même temps je comprend un peu ce gars. J'ai eu la même réaction que lui l'année dernière quand j'avais trop de problème, la technique de l'huitre.

Je revois des photos de l'année dernière, ma crise d'ado est belle et bien finie, ça se voit, je m'étonne. Arrêter de me détruire pour rien, je ne dis pas qu'affronter la suite en sera plus facile, mais je n'ai plus besoin de crier au secours, je m'en sors. Enfin, pour l'instant j'ai un peu l'impression de crouler sous le poids de choses que je n'ai pas désirée alors je suis obligée de laisser un peu tomber le reste, je suis sur les nerfs et m'emporte pour rien, j'espère qu'on me pardonnera, je ne serais pas tranquille tant que cette putain d'année ne sera pas finie. Mais seules les filles de ma promo peuvent comprendre ça...

Je voudrais qu'on parte tous les deux, j'ai trouvé un chouette appart ou je nous vois bien, mais je n'ai pas le droit de te demander ça. Prendre le temps de penser...

Bon week end, le mien n'est pas terrible.

25 février 2008

crushcrushcrush


I've got a lot to say to you, yeah I've got a lot to say...

En vacances, putain de bien.

Des week end comme on les aime, week end musique, dommage que je sois si fatiguée à la fin...

Concert à la Marquise, pas plus de stress que ça. Longtemps que je ne m'étais pas éclatée comme ça sur scène. A ne pas penser, ne pas penser à qui est dans la salle, à quelle note est juste, à ce que les gens vont penser. Juste envie de leur montrer ce qu'on a au fond du bide, pourquoi on a mis un pied sur la scène...
Ca porte ces fruits, qualifiés! Enfin! Je ne me réjouis que 2 jours plus tard. On y est arrivé, en se bougeant le fion on peut finalement. Marché gare le 3 avril, la patate à fond pour encore en foutre plein la tronche mais ce coup ci ce sera vraiment pour kiffer mon objectif est atteint tout le reste ne sera que du plus....

On nous compare à un groupe américain: Paramore. C'est vrai que ca colle à l'état d'esprit mais la nana a carrement plus de peche que moi bien qu'elle me fasse penser à avril lavigne. Une envie de me recouper les tiffs et de teindre le tout en fluo. Merci...

Session accoustique au RR. Tranquille, je me repose sur mon tabouret les yeux fermés pour profiter. C'est forcement moins bien que la scène du vendredi, c'est différent mais sympathique. Je dors très bien cette nuit.

Départ au ski en amoureux. Je suis a la fois méga contente de déconnecter d'ici completement mais j'ai peur de me vautrer en territoire inconnu, la neige... Je prends des photos.

Je voudrais commencer mon stage demain, je n'arrive pas a me dire que j'ai encore 4 dossiers à faire, 7 partiels à passer et un bal de promo à organiser... partir partir partir et ne jamais revenir....

Du bonheur pour tous, parce que je le touche du doigt en ce moment.

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31 janvier 2008

daddy's gun

Il n'avait pas de flingue mais c'est comme s'il avait tiré. Je n'y croyais pas trop quand ma mère m'a raconté, j'en riais presque. Puis finalement vendredi soir, il est la dans le jardin, sa voiture tourne, il est complètement rond, menaçant par son sang froid et son hypocryisie. Et la seule phrase qui sort de sa bouche " je suis chez moi et je vais remettre de l'ordre". J'en rêve toute la nuit. Je pense à ses fous qui par gestes de désespoir finissent par revenir dans leur maison et tuer toute leur famille avant d'en finir. Je craque, ma semaine avait déjà été assez difficile, je pleure dans les seuls bras qui m'accueillent. Je n'aime pas pleurer, ça ne fait pas plus de bien et une fois que les vannes sont ouvertes je ne les arrête plus. Mais là c'est hors de contrôle, je ressens ce coeur qui vient taper dans ma tête et c'est voix de colère qui recommence alors qu'elle s'était terrée si loin dans mon coeur, ground 0, je vais tout faire péter, je vais lui trancher la gorge avec ces bouts de miroirs brisés ou alors je vais souffrir avec ces mêmes bouts de verres. Non il vaut mieux que je pleure dans tes bras... Hier soir, pré soirée de Cl. à l'appart, je m'exile et reviens après le chaos et je pèse mes mots, une vague de colère monte là aussi, il est temps que j'habite seule, j'espère qu'à midi, tout sera rangé. Cette nuit, on sonne à la porte, plusieurs fois d'affilées, j'essaie de me dire que ce doit être toto, N. et toute la bande, mais je ne peux pas m'empêcher d'être morte de peur. Je m'enfouis au plus profond de mon lit, essaie de contrôler mon coeur qui bat à tout rompre et attend que le sommeil m'engloutisse. Le groupe repart, je crois. Le festival auquel nous nous sommes incrits devient une nouvelle source de motivation. J'espère qu'on s'y tiendra, mais là encore je remets un peu un ultimatum, je ne demande pas qu'on gagne et qu'on parte en tournée aux USA. Je voudrais juste, je sais pas.. Un signe comme quoi tout ce qu'on fait ne sert pas à rien. Un clin d'oeil de quelqu'un pour nous dire que nous sommes sur la bonne voie, un nouveau public, un peu d'espoir et de réconfort. J'en ai marre d'entendre "musique trop jeune", "pas assez de niveau mais il faut continuer", voir des regards de biais, sentir cette hypocrisie partout.... Nous verrons bien, le 22 février à la Marquise, je donnerais tout, j'enverrais mon monde se faire foutre et je profiterais de cette putain d'opportunité, mais je ne peux pas garantir que j'aurais encore envie de me battre le lendemain matin. R. va être papa. Je crois que je ne m'en remets pas, j'ai rencontré D. très sympa vraiment et je suis contente pour eux deux même si à mon avis ca va être à mourir de rire.... Je crois que ça me fou un coup de vieux. Je repense à S. qui a eu son bébé, à K. Peut être que j'avais l'impression qu'on avait tous le même âge et donc cela me fait réaliser que je suis encore toute petite. Je repense à nos années de MJC, c'était cool, vraiment, c'était la période où je croyais à toutes les histoires que j'ai pu écrire ici, peut être qu'en grandissant je deviens plus rationnelle, sans tout autant arrêter d'y croire, juste que cela ne se passera pas comme ça. Il faut que j'arrête de croire qu'avoir des enfants nous empêche d'être comme avant. Je me remets à écrire. Sans doute à cause des événements d'hier. J'ai le sentiments d'avoir perdu mon coup de plume, j'ai des mots de colère qui viennent mais qui ne m'apparaissent que comme un langage commun, plus aucune trace de magie de claquement que ces mots provoquaient comme un " tout ce feu dans mes veines" ou encore " So stronger...". Dois-je m'axer sur autre chose? Vendredi, soirée Eponyme, ça va faire le plus grand bien, je l'espère, j'espère beaucoup je remarque. Les répètes vont reprendre, je voudrais bien qu'on change l'interprétation de nos morceaux, je ne sais pas si on peut y arriver. Entretien pour un stage ce soir. Je ne sais pas si je suis trop confiante, plutôt soulagée qu'on me propose enfin quelque chose. Label indépendant, cela pourrait tout à fait correspondre à ce que je cherche, je connais Troïdes, des potes 109iens qui sont chez eux, je me dis que ça doit être chouette. Et puis qui sait, je pourrais peut être faire un peu de pub à Eponyme, tout est bon à prendre. Je ne sais pas si je me sens mieux ou pire, je crois qu'il faut que tout cela se finisse, l'iut, cette routine, ce manque de piment me rend toute fadasse, cela fait trop longtemps que je ne me lève plus avec le sourire aux lèvres. Si le week end...
16 janvier 2008

Let me rise

Dans une salle de l'iut, et c'est dur d'en trouver des vides. Mon grand père est mort hier après midi. On l'attendait tous mais on s'autorise à être triste maintenant. Je ne me sens pas concernée et comme je culpabilise j'essaie de me rendre triste en m'imaginant ce que ca me ferait si c'était mon mari qui était mort, ou mon père... non pas pour l'instant, j'ai un trop mauvais point de vue.... Obligée de remonter en Belgique, je sais ça peut paraître égoïste de parler comme ça, mais je n'ai pas envie de m'immerger tout un week end à porter la douleur des autres, à pleurer, les voir pleurer, me demander ce que je fous la et me dire qu'à cette heure ci je pourrais être sur scène entrain de jouer. Et pourtant c'est ce que je vais faire, pour ne pas qu'on dise que je n'en ai rien à foutre même si c'est le cas, je vais prendre mon masque le plus triste et me l'accrocher sur la figure. J'avais pas besoin de ça mais je crois que personne n'en avait besoin. 11,25 de moyenne selon mes calculs qui peuvent encore être faux, faudrait voir à pas être trop brillant dans cet IUT. Je verrais bien le rendu mais je suis quand même bien contente, un peu plus confiante pour la suite même si je sens qu'elle va être épuisante. Toujours pas de visualisation de mon futur. Je m'angoisse déjà à voir tous les formulaires à remplir pour le BTS, je ne sais pas si j'ai vraiment envie de tout cela, je voudrais bien pouvoir souffler pendant une année, sans exams, sans profs, être dans le monde du travail mais aussi bien gagner ma vie et tout ça je sais bien que ce n'est pas franchement compatible. Je ne sais pas où je vais mais j'y vais et un peu trop vite à mon goût. Pas envie de grandir, ou alors si d'un coup, me réveiller un matin et savoir tout faire, tout gérer, tout ce qu'il faut pour une vie d'adulte, être prête à tout affronter, ce n'est pas le cas. J'ai commencé à écrire les paroles qu'on attend de moi, comme ça, pendant que l'eau de mes pâtes bouillait, je vais l'écrire en français sinon je sais que je n'écrirais plus qu'en anglais. Les phrases sont floues comme généralement à chaque début de compo. Je la fait dévier, je ne sais pas exactement de quoi elle va parler, uniquemment des impressions de foutage de gueule m'envahissent. A toujours me comparer aux autres que l'on trouve si normaux, a cette vie normale qu'on voudrais que je mène. Elle va s'appeler "Dehors" parce que ça a l'air tellement mieux que dans ma propre vie... 1 semaine seule à l'appart, j'avoue que ça fait du bien. Je crois que l'année prochaine je n'habiterais plus en coloc, ca devient dur, ça me fait un peu peur, je me dis que je ne serais jamais capable de supporter quelqu'un assez longtemps pour vivre avec lui en matière de couple mais M. me rassure et me dire que c'est bien différent. Je l'espère. Lundi, 7h30, je suis venue plus tôt pour voir les filles qui seront à la bourre finalement, je m'asseois dans cette cour où le vent souffle trop fort, il fait noir, il n'y a personne, oserais-je me la jouer Proust en disant que j'ai revisité une partie de mes souvenir grâce au "from yesterday" des 30 second to mars qui sonnent dans mon mp3? Ouais et putain c'est bon. Je sais que je suis toujours en vie, que j'aime toujours la music quand je prend le temps de l'écouter, je repense à tous ces trajets en bus que je fesais le matin pour m'emmener au lycée où la vie me semblait déjà si pénible, si j'avais su.... Je repense aux jeudi soir où je descendais à la MJC pour rencontrer ces 4 gars qui me fesait terriblement peur à l'époque, où les semaines me semblaient remplies de music, je fesais ça tout le temps, mardi soir et jeudi soir, puis tous les soirs ou je grattais pendant des heures toutes ces angoisses qui m'ont quittées, où je me détruisais aux mélodies les plus tristes que j'arrivais à composer... Un parfum nommé 16 ans, ouai il a bien raison, je voudrais revivre tout ça. Je n'ai pas encore confiance, je l'avoue, je me fais du soucis la plupart du temps, peur que tu te fasses du mal, c'est con hein? J'ai pris cette mauvaise habitude de vouloir te protéger sauf que je ne sais plus vraiment de quoi, peut être de toi, je ne sais pas bien, il faut que je fasse confiance, c'est trop con parce que c'est tellement bien ce qu'on vie. J'ai cette impression de voir un couple de jeunes hippies avec leurs sacs pour lequel ils parcourent le monde, n'ont plus de maison, ont tout envoyé se faire foutre, mais sont restés ensemble parce qu'ils sont les seuls à se comprendre. J'aime te regarder jouer, ça m'évade des merdes sur lesquelles je suis entrain de bloquer quand j'entends les notes raisonner. La vie a pas fini de m'en faire baver, je dois choisir mon camps mais j'hésite encore trop, j'ai l'impression que mes rêves de gamines sont entrain de me quitter, que tout ce que je touchais du doigt devient trop compliqué, j'ai l'impression de devenir comme toutes ces personnes que je méprisais parce qu'elles avaient renoncer à tout ça pour une vie banale dans leur bureau avec leur famille, je ne veux pas devenir comme ça.... J'ai encore 1h à tuer avant d'aller me faire chier dans un cours de site web, j'ai envie d'un café...
9 janvier 2008

From yesterday


Depuis hier, pas mal de choses ont changé.

Je suis malade, une bonne grippe, ca fesait longtemps. Je pensais pouvoir rester à Lyon et me débrouiller toute seule sans avoir à revenir dans les jupes de ma mère, mais faut croire qu'on se débarrasse jamais de ce besoin maternel. Je craque, vide toutes les boites de mouchoirs de l'appart, m'enferme dans la salle de bainpendant des heures et pleure toutes les larmes que j'ai, la fatigue et la fièvre, 39.5, c'est pas souvent, alors je préfere rentrer oublier un peu tout ça à la maison.

J'ai fait la liste de toutes les choses qu'il faudrait que je fasse ou que je voudrais avoir pour me sentir enfin libre dans ma tête:

- Une famille comme les autres ont
- un stage
- un job pour cet été
- des projets pour l'année pro
- me faire enlever mes dents de sagesse
-rompre tous les liens avec mon père
-sortir ce putain d'album
- réussir à organiser le bal de promo
- m'acheter une guitare
-avoir mon DUT
-retrouver les liens que j'avais avec tous mes ami(e)s
- prendre le temps de monter à cheval
- ne plus être fatiguée

et j'en oublie...

J'avais des tonnes et des tonnes de choses à écrire ici, mais j'ai perdu 3 kilos en 2 jours, j'ai 38,2 de température alors je n'ai pas franchement la force d'écrire quoi que ce soit.

Je souhaite plein de bonheur à tout le monde, je voudrais juste un petit peu moins de stress dans ma vie...

17 décembre 2007

Teardrop


Je marchais un soir dans une rue et je pensais à tout ce que j'avais envie d'écrire ici, mais c'est comme un lendemain d'insomnie, je ne me souviens de rien.

J'ai la trouille. J'ai la trouille parce que je ne me sens plus la même, je décroche de ce qui m'étais le plus cher, ça n'a plus d'impact sur moi. Prendre une guitare pour composer quelque chose me demande du courage, je n'ose même plus ouvrir ma gorge or d'une répète, je ne parle même pas d'écrire quelque chose. J'angoisse de ne plus rien sortir. Je flippe parce que la derniere compo ne me prend pas aux tripes, parce que je ne kiff pas l'idée d'être sur scène, je me sens hermétique à tout ce qui m'apportait tant il n'y a pas si longtemps.
Mais ou est ce que je me suis perdue? Je comprend pas ce qui se passe. Je ne me réjouit plus de la sortie de l'album, ça me soule plus qu'autre chose parce que certain n'en ont rien à branler alors qu'il pourrait être sorti depuis novembre.
Je flippe, mon coeur est pris mais ma tête est ailleurs et je n'arrive pas à comprendre ou...

On arrive au bout du rouleau, je me dis que c'est peut être cela, à avoir gaspiller mon énergie a ces études à la con, je n'en ai plus pour faire vraiment ce que j'aime. J'essaye de poser ces vacances comme un ultimatum. Quand on en vient à maudire le jour de pointer son nez pour nous envoyer au milieu de ces gens dont on a rien à foutre, à essayer d'être intéressée par l'inintéressant. Je me sens conne de pas être intéressée par ce qui préoccupe les 3/4 des gens. Pas vraiment normale de ne pas suivre le même parcours que tout le monde.

Je recommence à rêver d'une vie ou je me fondrais dans la masse et ou je prendrais tout ce qu'on me donne en passant pour une belle conne comme tous les autres, à ne pas voir ce qui pourrait exister ailleurs. Je suis fatiguée de voir que tant d'efforts ne mènent à rien.
Et puis c'est tellement horrible de voir que certain en ont mais franchement rien à branler. J'en fais trop, j'en demande trop, je crois que je comprend ce que E. doit ressentir quand elle nous a dans son groupe pour faire un dossier...

Je recherche la chanson qui me fera à nouveau frissonner comme avant, ma jeunesse se tire avec des morceaux tristes et j'entre à reculons dans la vie d'adulte, je me sens comme peter pan. Je ne veux pas d'une vie ordinaire, et je tombe en plein dedans.

Une semaine de révision, partiels vendredi. Je m'en contrebalance, je sais que je serais prête et que je vais planter devant ma copie à cause d'un cas pratique merdique. Je vais passer mes journées entre révisions, thés, cadeaux de noëls et insultes contre ce con qui me fait descendre à l'arrache  vendredi...

Don't give up please, don't give up
There's so much to say before shuting up

3 décembre 2007

un soir d'hiver...

Enroulée dans une couette, j'essaye de bosser la sémiologie. Il est tard et je rêve de calins, de défonce et d'alcool. Mon Mac est arrivé, j'en ai de la chance et je remercie ma soeur du fin fond du coeur pour ce joli cadeau. Longtemps que je ne suis pas venu écrire, sans doute parce que je n'ai vraiment pas le temps de me poser pour faire quoi que ce soit d'autre que bosser et pourtant on sait que je ne fais pas tout ce qu'il faudrait. Concert ce week end. Il s'est bien passé mais je ne sais pas pourquoi, je n'ai pas eu cette sensation d'adrénaline et ce sentiment que tout me porte au dessus de la salle. Peut être la fatigue, peut être que j'étais déçue qu'aucun de nos soit disants amis ne daigne se bouger le fion pour venir nous voir. Peut être parce que mon père était dans la salle. Ca m'a fait plaisir aussi, mais ca m'a envahit d'une mélancolie sans nom. A avoir tellement attendu ce moment puis y être sans vraiment savoir comment on va le vivre, puis tout passe très vite et je ne reste qu'avec des regrets. La soirée est longue, j'ai envie de dormir. Je me vois déjà ailleurs l'an prochain. Envie que ca me plaise, de rencontrer des profs utiles et des gens qui m'apportent plus que tous ces cons de Lyon 3. J'espere que ca marchera. Des coups au moral, je me renforce dans tes bras, lieu unique ou j'ai l'impression de pouvoir souffler... bonne nuit.
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