institutions publiques et européennes...

LE nom du cours pendant lequel je viens écrire ici. certain diront " c'est du beeau" mais on vient de me donner tous les cours depuis le début de ce mec qui lit betement sa feuille. parfois je me dis que la seule vraie prof que je connaisse doit etre ma mere. Ou alors elle s'investit plus que tous ces vieux cons qui n'en ont rien a foutre de nous, je sais pas...

Un excellent week end. Une bonne soirée jeudi ou j'ai l'alcool rigolo, tant mieux ca fesait longtemps. je rencontre une partie de son monde, je me dis qu'elle a bien du se marrer pendant un an! couchée tard, le vendredi sera rempli de zonage et autre voyage en train.
Répete du samedi matin. Petit différent sur qui veut jouer " tout va bien" et qui ne le veut pas. on la trouve difficile, vraiment et pas finie, enfin si finie mais pas maitriser et je n'aime pas m'aventurer sur un terrain instable. finalement un arrangement des parties difficiles et un certain nombre de répétitions du morceau la rende pas trop mal.
Après midi, je souhaitais que l'on se voit uniquement toutes les deux, histoire de profiter un max et qu'on ne se sente pas mal quand il y aurait eu tout ce monde le soir, mais finalement on est rejoins par J. Un peu déçue de pas l'avoir pour moi mais bon sur un si petit délai je ne peux pas non plus monopoliser les gens!! ca me refait penser a cet été, ou on ne savait meme plus quoi faire de nos journées, on les passait a manger, boire un café, un deuxieme , une premiere bière au temple... Le red ouvre, je pars attaquer la mise en place du concert et les balances. BOn matos, bonne salle, dommage que le matos chant n'ai pas suivi, ca sera la seule deception de la soirée, je m'en remettrai au prochian concert. Les Tombstones jouent fort, mais ca leur va bien, je kiff leur prestation scénique, parfois limite stéréotypée mais j'ai un sentiment de voir de bonnes vieilles rockstars a leur début et ca me fait rire. quelle soirée, je repars dans une transe que je ne quitte que lorsque je pose les yeux sur les gens. J'ai le son des répetes en tête, comme quand on finit un morceau pour la première fois et qu'on ne se lasse pas de le jouer en boucle rien que pour le plaisir des oreilles. Je me surprend un peu, je tente de ne pas me laisser aller dans tous les sens pour ne pas mourir asphyxiée, je pense a ma prof de chant et du coup je parviens a finir le set avec un peu de voix, certes un peu défoncée vu ce que j'ai du pousser pour que le chant s'entende... Lessivée mais heureuse, ca fesait longtemps et ca fait toujours du bien....
La soirée se continue, tout le monde se déchire la gueule, moi je profite d'un peu tout le monde. la soirée se finira vers 2h30. le dimanche se zonera a la maison entre Hell et le pionçage.  Finalement le week end se finira sur une crêpes party, occasion de la voir une derniere fois, de lui chanter la chanson qu'elle attend.  Je suis nostalgique de la voir déja partir, j'ai presque l'impression que je la verrai devant le batiment des terminales demains matin...

Retour a lyon, je ne me sens pas trop mélancolique de ce week end par rapport a la semaine qui recommence. tant mieux je n'aime pas ces moments la. Bouton de fièvre et légere gastro, ca passera... je me couche tot, je sens que je vais ruminer ma fatigue toute la semaine. les courbatures monstres du concert me feront souffir quelques jour. Interro déja le mardi. Je récupere mon bulletin semestriel en esperant qu'il ne manque pas grand chose jusqu'au dix: 9,92 de moyenne générale. vraiment des connards....
Mardi, je me fais encore avoir, la piscine est fermée le mardi. CL rentre a vienne, je passe la soirée seule après un passage de S. Je prend la gratte. une nouvelle compo me trotte dans la tete... une compo peut etre a deux guitares, mais juste a la voix. les seules paroles que je fais tourner en boucles donnent:  Une étoile un regard sur nos sombres histoires, on s'en moque on est si bien ce soir". je voudrais que mon toto soit la ce soir et qu'il la chante avec moi. je me fou devant les conneries d M6 pour une fois c'est pas trop mal meme si je réalise que la france est bien conne.

Deux jours que je regarde la page blanche de ce cahier, je flippe comme c'est pas permi. je trouve pas, ca marche plus, ca ne sonne plus comme avant, j'en dis trop puis pas assez, les rimes sont moches, le texte est trop pressé... Pourtant je compose d'autres trucs qui sans la contrainte du morceau me vont bien... mais la c'est le gouffre. je lance un appel vers toto pour qu'il me dise ce qui pourrait ne pas aller, mais sa réponse me fait abandonner. Il doute, a mort, il n'y crois plus et je ne comprend pas pourquoi... peut etre qu'il a peur qu'on ne tienne pas... mais apres le concert de la veille je pige pas... bref, ca viendra quand ca viendra.

Je me leve ce matin, décidée a aller a pied a la fac, profiter un peu du paysage qui défile plus doucement. Not an addict dans les oreilles. et d'un coup au bord de la route, alors que les voitures foncent a vive allure avenue felix faure, flash. une odeur printaniere de V. celle du schneider jusk au lycée, celle de la route du jeudi aprem jusqu'a la MJC pour aller  répeter y'a deux ans... un parfum frais de la ville qui se réveille, il faudrait aller chercher des croissants, retrouver bito au temple et parler de quand on serai rockstar....  le parfum que je m'imagine dans mes histoires imaginaires ou on descend de voitures, faire des balances d'un terrible concert devant 200000 personnes... alors je bade un peu, le temps me semble long dans tout ce que je fais.
Nos vies ne ressemblent plus a rien, on passe le temps a répete les mm gestes, gratter une clopes, boire un café, s'asseoir dehors, déplier la trotinette, rentrer, regarder le courrier, remonter chez moi, ne rien faire, bosser un peu....

Le quotidien me tue mais personne ne veut le savoir.